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  • Figueres – Barcelona
  • Itinéraire emblématique

Partie 1

Des vignobles au
goût marin

De Barcelone à Tarragone

462km à parcourir 6 étapes de durée 6 Incontournables
Partie 2 - À la recherche de l’histoire
Partie 3 - Tout près du ciel
Partie 4 - Ode à la nature
Partie 5 - Du surréalisme au modernisme
Partie 1 - Des vignobles au goût marin
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Barcelone, grande ville de la Méditerranée, sera le point de départ de cet itinéraire qui nous conduira jusqu’à Tarragone, la ville romaine. Sur notre chemin, nous croiserons Montserrat, la montagne symbole de la Catalogne et de magnifiques vignobles tels des jardins suspendus surplombant la mer ainsi qu’un riche patrimoine agricole construit pierre après pierre. Nous prendrons le temps de déguster d’excellents crus et de connaître d’agréables Géants. Tout cela accompagné par la meilleure bande sonore, la musique d’un virtuose, Pau Casals et son violoncelle.

Les incontournables

À ne pas manquer

BarceloneMontserratLe PenedèsLa côte Barcelone et SitgesRoute cistercienne (Monastère de Santes Creus)Tarragone

Étapes

Étape 1 – Barcelone ville d’art

Ville de Barcelone
Les rues où Picasso a passé sa jeunesse évoquent une Barcelone intimiste avec ses petites boutiques charmantes. Une ville qui a toujours été associée à l’art sous toutes ses formes.

En vélo

La vue depuis la terrasse de l’hôtel où je prends mon petit déjeuner m’offre une vision panoramique sur Barcelone, depuis la mer jusqu’aux montagnes. La plage est à mes pieds et au loin apparaît la Sagrada Família et les bâtiments modernes de la Vila Olímpica (ville olympique) ainsi que la tour de Glòries, un des emblèmes architecturaux de la capitale catalane. Le ciel dégagé (comme durant plus de 300 jours par an) est une invitation à parcourir les rues de la ville sur un curieux vélo écologique en bambou. L’itinéraire choisi serpente au milieu de plusieurs jolies fresques de Street Art.

Sur les pas de Picasso

Je fais un saut dans le temps pour me transporter dans la Barcelone bohème de la fin du 19ème siècle / début du 20ème, la ville où Picasso a passé sa jeunesse. Promenade par des lieux essentiels qui ont marqué sa vie, comme l’école où il a étudié, la rue Avinyó et la brasserie où il a exposé pour la première fois seul. L’œuvre de l’artiste m’a ouvert l’appétit, je profite du fait que l’itinéraire se termine au musée Picasso, situé dans le quartier El Born, pour commencer un petit circuit gastronomique qui m’amène dans différents bars du quartier. Le reste de l’après-midi sera consacré à une balade pour découvrir des boutiques, pour certaines centenaires, qui proposent des produits artisanaux comme des bijoux, des articles de modes, de la cosmétique et déguster des Torrons (sorte de nougat).

Quartier gothique

Je reviens vers la mer et monte par l’ascenseur à l’intérieur du mirador de Colón pour découvrir une vue sur le port. Après être redescendu, je me laisse tenter par une dégustation de quatre vins de Dénomination d’Origine (AO) catalane : Alella, Pla de Bages, Catalunya et Penedès. Le soir arrivant, les premières lumières annoncent un parcours nocturne dans la Ciutat Vella (Vieille Ville) et dans le Barri Gòtic (Quartier Gothique). Visite de Santa Maria del Pi, la cathédrale et ses jolies places comme celle de Sant Felip Neri, un endroit qui évoque la Barcelone artisanale et ses métiers. Sur certains murs, on peut encore voir les traces de la guerre civile.

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Étape 2 – La beauté du modernisme

De Barcelona à Montserrat. 64 km
La journée commence par les plus beaux monuments de l’architecture moderniste européenne. Elle se terminera à Montserrat, la montagne la plus emblématique de Catalogne.

Une balade dans l’Eixample

Je sors tôt pour me promener sur le bord de mer et profiter à nouveau du lever du soleil Pour mieux comprendre l’urbanisme Barcelonais, pourquoi ne pas se laisser tenter par une visite guidée accompagné d’un architecte ? Parcourir l’Eixample c’est découvrir le développement urbain qui, au fur et à mesure s’est prolongé jusqu’à la Villa de Gràcia. Formé comme un damier, ce quartier donne l’impression d’être tracé à l’équerre et au compas. Il regroupe une bonne partie des bâtiments modernistes classés de la ville comme la Casa de la Punxes, la Pedrera, la Casa Amatller ou la Casa Batlló.

Colònia Güell

Je monte jusqu’à la colline de Montjuïc pour dire au revoir à Barcelone. Un endroit où l’on peut découvrir de magnifiques jardins comme le Botànic (jardin botanique) et aussi des musées comme la Fondation Miró, le Musée National des Arts de Catalogne et le pavillon Mies Van Der Rohe.

 

Départ pour Santa Coloma de Cervelló pour visiter la crypte de la Colònia Güell, une construction spectaculaire, œuvre de Gaudí durant sa période naturaliste. Des sept monuments de l’artiste déclarés Patrimoine Mondial c’est certainement une de ses œuvres les moins connues.

Direction Montserrat

Le voyage continue en direction du nord afin de découvrir le patrimoine moderniste industriel de la ville de Terrassa, connue aussi pour sa Masia Freixa et ses arcs paraboliques (aujourd’hui l’office de Tourisme), ses jardins et ses églises wisigothes. C’est un ensemble patrimonial européen d’exception qui nous permet de parcourir plusieurs siècles de l’histoire de l’art.

 

Notre prochain arrêt sera Monistrol de Montserrat pour prendre le train à crémaillère qui monte jusqu’à la montagne de Montserrat, un des paysages les plus symboliques et les plus beaux de Catalogne. Un lieu chargé de symbolisme et de spiritualité grâce à son monastère et à son sanctuaire dédié à la Vierge de Montserrat, la patronne de la Catalogne connue sous le nom de La Moreneta. Les levers du soleil y sont impressionnants ! Je décide d’y passer la nuit dans l’établissement hôtelier du monastère.

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Étape 3 – Réveil à Montserrat

De Montserrat à Solsona. 79 km
Voir le lever du soleil à Montserrat et se promener tôt dans la matinée sur ses chemins est une des plus belles expériences sur cette route du Grand Tour de Catalogne. Le circuit continue jusqu’au Bages, une région où l’on trouve de singulières constructions en pierres sèches.

Un beau lever du jour

Dormir à Montserrat est magique ! Je passe le reste de la matinée à faire une petite excursion au cœur du Parc Naturel de Montserrat. Une balade qui invite au calme et à la méditation pendant que les premiers rayons du soleil colorent en rouge les crêtes légendaires du Cavall Bernat, du Serrat del Moro et de La Palomera. Si le séjour coïncide avec les horaires des chants de l’Escolania, une des écoles de musique les plus anciennes d’Europe, cela vaut la peine d’entrer dans la basilique pour écouter le Virolai, une chanson connue aussi sous le nom de Rosa d’avril dédiée à La Moreneta.

Mató et un peu de route

Après avoir acheté le traditionnel Mató, un fromage délicieux qui s’accompagne de miel, dans un des magasins sur la place du sanctuaire, je redescends de la montagne par l’Aeri, le téléphérique qui survole la vallée du Llobregat. Je récupère la voiture pour prendre la route qui traverse le Parc Naturel de Sant Llorenç del Munt i l’Obac. Je suis tenté d’aller jusqu’à Sant Fruitós de Bages pour faire un saut en tandem, une minute de chute libre depuis une hauteur de 4000 mètres, mais je décide de reporter à une prochaine fois quand je reviendrai accompagné pour partager cette aventure.

Bages

L’après-midi sera consacré à plusieurs visites : les Tinas de Vall de Montcau, d’énormes constructions en pierres sèches dans lesquelles on élaborait le vin en plein milieu des vignobles quand la région du Bages était encore une des plus productives de Catalogne ; le village de Mura, village de charme qui conserve un ensemble médiéval émaillé de ruelles pavées et qui conserve un moulin de plus de 1000 ans d’histoire. A proximité se trouve le monastère de Sant Benet de Bages, un ensemble médiéval très bien conservé qui raconte la vie monastique. A l’intérieur du bâtiment on découvrira l’histoire secrète du peintre moderniste Ramon Casas. On découvrira aussi un centre de recherche culinaire, moderrne et innovant, la Fondation Alice, qui fait la promotion d’une alimentation saine ainsi que trois restaurants et un magasin de produits agro-alimentaires écologiques.

Je continue la route jusqu’aux environs de Solsona, dans la province de Lleida où j’ai réservé une chambre dans une ancienne masia située dans le Vall de Lord.

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Étape 4 – Direction le Penedès

De Solsona à Sant Sadurní d’Anoia. 151 km
Les paysages du Solsonès saluent mon réveil parmi les brumes. Après avoir visité une des Villes de Caractère, l’itinéraire nous conduit sur le territoire du Penedès où on élabore les fameux vins et Cavas sous deux Appellations d’Origine historiques.

Vall de Lord

Bien que le Val de Lord se trouve à une vingtaine de kilomètres au nord de Solsona, ce petit détour en vaut la peine. Au lever du jour, la brume matinale émerge du barrage de Llosa de Cavall. Un environnement propice aux sports d’aventure comme l’escalade, le canyoning, le parapente ou les circuits en VTT. L’éclaircie au milieu du brouillard me permet de réaliser une douzaine de clichés impressionnants ! Puis, quand le soleil pointe le bout de son nez, je loue un kayak pour ramer au milieu des eaux turquoise. Enfin, après un dernier coup d’œil depuis un des ponts qui traverse le barrage, je prends la jolie route qui suit la rivière Cardona pour arriver à Solsona.

Les Géants de Solsona

Pendant la visite guidée de cette ville qui possède un grand patrimoine baroque, je vois des choses étonnantes comme cette collection de personnages dans le musée des “Gigantes”. On retrouve là tout le bestiaire qui défile dans les rues de la ville durant les jours de fête. Le sanctuaire du Miracle se trouve à peine à 12 kilomètres de Solsona, Ville de Caractère, et son autel baroque mérite à lui seul une visite. Le voyage continue en direction du sud en entrant à nouveau dans la province de Barcelone. Différentes options se présentent à moi pour une petite escale : Cardona, son château et ses mines de sel, le Poble Vell de Súria qui domine la rivière Cardona (enclave importante sur la route du sel) ou Manresa, Ville de Caractère, avec un grand patrimoine moderniste.

Le jardin du Penedès

Le cœur du Penedès, une terre de grande tradition viticole, est ma prochaine destination. Son vignoble se glisse entre Montserrat et la mer Méditerranée. Un paysage marqué par quelques ondulations du terrain et des grands plateaux qui lui donnent un caractère presque marin. À Sant Sadurní d’Anoia, je visite le centre d’interprétation du Cava. Je découvre dans différentes salles l’histoire, les protagonistes et l’architecture locale. Les vignobles du Penedès ressemblent à un grand jardin sillonné par cinq tours de guet et des miradors que l’on peut découvrir en prenant le circuit Miravinya. Ces cinq tours de guet offrent une vue magnifique sur le paysage viticole de l’Alt Penedès parsemé de marnes et de baraques en pierre sèche. Je termine la journée par une dégustation dans une cave légendaire du Penedès où l’on m’apprend à apprécier les subtils arômes façonnés par le temps.

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Étape 5 – La mer de Pau Casals

De Sant Sadurní d’Anoia à Sant Salvador. 74 km
La journée se poursuit jusqu’aux vignobles qui jouxtent la mer… un des paysages qui a marqué la vie de Pau Casals et qui l’a inspiré. Pau Casals est un musicien internationalement reconnu pour son interprétation du Cant dels Ocells (le chant des oiseaux). Celui-là même qui a fait vibrer des générations.

« Catànies » de Vilafranca

Après l’histoire du Cava hier, nous découvrons aujourd’hui le Vinseum de Vilafranca del Penedès, un musée sur la culture du vin en Catalogne qui se trouve dans un palais en face de la basilique Sainte Marie. Il n’est pas facile de choisir devant l’offre pléthorique des caves du Penedès! Les visites thématiques, les activités et les dégustations ne manquent pas. J’opte pour une association de vins et fromages qui m’offre un large éventail de subtilités gustatives. Avant de quitter Vilafranca del Penedès, je passe dans une confiserie pour acheter des petits paquets de  « Catànies », ces amandes grillées typiques, caramélisées et couvertes de chocolat.

L’élégance de Sitges

Sur le chemin en direction de la côte, en passant par la route du vin, je fais une escale au château de Olèrdola, un site monumental depuis lequel on a une excellente vue sur le Penedès et le Garraf. Sitges, répertoriée dans la liste des Quartiers et Villes Marines, est une des plus belles villes de la côte Catalane. Depuis le front de mer, je monte les escaliers jusqu’à l’église de Sant Bartolomeu i Santa Tecla, située sur un petit promontoire pour profiter d’une vue dégagée sur les plages. La promenade dans le centre historique le long de ses rues blanchies à la chaux me conduit jusqu’au magnifique musée Maricel. En sortant, je me dirige vers la Fondation de l’hôpital Sant Joan Bautista pour aller déguster un vin doux de Malvasia produit en Catalogne.

La musique résonne

Sur la route qui contourne le barrage de Foix, je reviens dans la province de Tarragone, tout en étant toujours dans les terres de Dénomination d’Origine (AO) du Penedès. J’arrive à Sant Salvador, un des quartiers maritimes de El Vendrell où se trouve la maison de vacances du violoncelliste Pau Casals. C’est désormais un musée. À travers des objets personnels, je parcours la vie de ce musicien et son environnement intime. Pau Casals a toujours parlé de cette maison comme étant l’expression de son identité catalane et artistique. J’imagine l’émotion que devait ressentir le musicien chaque fois qu’il rentrait de voyage et passait la porte de sa maison. Un frisson d’émotion me parcourt…

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Étape 6 – Silence, paix et essence des paysages méditerranéens

De Sant Salvador à Tarragone. 84 km
Santes Creus est l’un des monuments historiques les plus importants de Catalogne. Depuis les terres du Cister jusqu’aux routes secondaires de Montferri et Altafulla, je termine la journée dans la Part Alta de Tarragone.

Terres du Cister

Je débute la matinée sur les rives de la rivière Gaia, devant la porte de Santa Creus, un des grands monastères catalans. À la différence des deux autres monastères de la Route du Cister, qui sont de nouveau habités, Santa Creus est resté vide après la chute de Mendizábal. Deux rois catalans y sont enterrés. On y trouve d’impressionnants sépulcres royaux et de très beaux vitraux. Près du village de Cabra del Camp, je commence une marche nordique au milieu des vignobles et des champs de céréales. La brise qui parcourt les champs et la température clémente m’invitent à la méditation. Un moment d’intimité inspiré par les paysages méditerranéens. Je finis cette journée par deux dégustations, l’une de vin de la D.O. (AO) de Tarragone et l’autre d’huile de la DOP (AO) Siurana.

À nouveau vers la mer

De jolies petites routes de campagne me conduisent jusqu’à Montferri. Sur une colline s’érige un petit sanctuaire réalisé par Josep Maria Jujol, collaborateur de Gaudí. Le sanctuaire a la forme d’un bateau orienté vers les montagnes de Montserrat dont il s’est inspiré. Je retourne vers la côte en passant par Altafulla, riche d’un centre historique connu sous le nom de Vila Closa et de son quartier maritime appelé Les Botigues plein de charme. En arrivant à Tarragone, je découvre le quartier de la Part Alta et n’hésite pas à entrer dans la Casa Castellarnau, un bel exemple de l’architecture bourgeoise, située rue Cavallers.

Belle vie à Tarragone

Aux portes de la Cathédrale, un guide m’attend pour m’accompagner dans la nef, le cloître et le clocher. Une visite ponctuée d’intrigues, de trahisons, de luttes, de pactes et de secrets… digne des meilleures séries. A la tombée de la nuit, le riche patrimoine romain s’illumine dans la ville. Je m’installe à la terrasse d’un restaurant et je me laisse conseiller par un jeune chef qui aime la cuisine de proximité et les vins naturels. Je me régale d’un poisson venu directement de la Lonja, le marché aux poissons de Tarragone.

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  • Partie 1
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Des vignobles au goût marin

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La Segarra, terre de chateâux

Les vestiges archéologiques et monumentaux qui sont conservés dans de nombreux endroits témoignent de l’importance historique du district de la Segarra. Ces vestiges permettent de faire un voyage à travers l’histoire du territoire, de la préhistoire à l’art nouveau du XXe siècle, en passant par la période romaine et les styles roman, gothique et baroque. Cervera, Guissona et Sant Guim de Freixenet figurent parmi les communes de la Segarra qui en arborent les éléments les plus significatifs.

Mais c’est l’abondance de châteaux, de tours, de maisons fortifiées et de villes closes de la Segarra qui lui vaut souvent l’appellation de « Terre de châteaux ». En effet, c’est ici que l’on trouve la célèbre Ruta dels Castells del Sió (Circuit des Châteaux du Sió), qui longe la rivière du même nom. Empreint d’histoire, cet itinéraire jalonne tout en douceur les paysages secs typiques de la Segarra et se prête à toutes sortes d’excursions familiales, que ce soit en voiture, à pied ou à VTT.

Selon l’époque de l’année, la région arbore une large palette de couleurs différentes, des plaines céréalières aux moyennes montagnes, qui regorgent d’oliviers et d’amandiers typiquement méditerranéens et qui confèrent au paysage de la Segarra son caractère unique sur le territoire. Au début du printemps, impossible d’oublier l’image spectaculaire du contraste entre les fleurs d’amandiers et les champs de céréales encore verts, le tout dans un cadre idéal pour profiter de la nature en toute tranquillité.

La Segarra, terre de chateâux
La Segarra, terre de chateâux

Les vestiges archéologiques et monumentaux qui sont conservés dans de nombreux endroits témoignent de l’importance historique du district de la Segarra. Ces vestiges permettent de faire un voyage à travers l’histoire du territoire, de la préhistoire à l’art nouveau du XXe siècle, en passant par la période romaine et les styles roman, gothique et baroque. Cervera, Guissona et Sant Guim de Freixenet figurent parmi les communes de la Segarra qui en arborent les éléments les plus significatifs.

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Selon l’époque de l’année, la région arbore une large palette de couleurs différentes, des plaines céréalières aux moyennes montagnes, qui regorgent d’oliviers et d’amandiers typiquement méditerranéens et qui confèrent au paysage de la Segarra son caractère unique sur le territoire. Au début du printemps, impossible d’oublier l’image spectaculaire du contraste entre les fleurs d’amandiers et les champs de céréales encore verts, le tout dans un cadre idéal pour profiter de la nature en toute tranquillité.

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Cervera, terre de culture et de feu

Située dans les terres, Cervera propose aux visiteurs de se promener au cœur de son histoire. En parcourant le centre historique de la capitale de la Segarra, ils y trouveront des bâtiments et des éléments évoquant un riche passé aux styles variés qui susciteront l’intérêt des plus curieux. Une ville idéale pour se laisser captiver tout en contemplant les remparts du XIVe siècle, en visitant la Paeria (mairie) de style baroque ou en flânant le long de ses rues emblématiques, telles que la Carrer Major (rue principale), avec ses maisons de maître, le Carreró de les Bruixes (ruelle des sorcières) ou la Plaça Major (Grand-place), où se déroulent tous les événements marquants de la ville. Le plus spectaculaire de ces derniers est l’Aquelarre de Cervera, une fête qui met à l’honneur les liens de la ville avec les sorcières du Moyen Âge. De même, forte de plus de 500 ans d’histoire, la Passion médiévale de Cervera est un autre événement majeur de la ville, qui invite les visiteurs à revenir à l’époque médiévale.

Grâce à son style néoclassique ponctué d’éléments baroques et à son amphithéâtre, l’Université de Cervera est l’un des édifices les plus spectaculaires et les plus incontournables de la ville, sans compter les 16 églises de différents styles architecturaux que l’on trouve dans les limites de la commune, depuis l’art roman de l’ermitage de Sant Pere Gros jusqu’à l’église de Sant Miquel de Tudela, en passant par l’église néoclassique de Sant Magí et l’église gothique de Santa Maria.

Cervera, terre de culture et de feu
Cervera, terre de culture et de feu

Située dans les terres, Cervera propose aux visiteurs de se promener au cœur de son histoire. En parcourant le centre historique de la capitale de la Segarra, ils y trouveront des bâtiments et des éléments évoquant un riche passé aux styles variés qui susciteront l’intérêt des plus curieux. Une ville idéale pour se laisser captiver tout en contemplant les remparts du XIVe siècle, en visitant la Paeria (mairie) de style baroque ou en flânant le long de ses rues emblématiques, telles que la Carrer Major (rue principale), avec ses maisons de maître, le Carreró de les Bruixes (ruelle des sorcières) ou la Plaça Major (Grand-place), où se déroulent tous les événements marquants de la ville. Le plus spectaculaire de ces derniers est l’Aquelarre de Cervera, une fête qui met à l’honneur les liens de la ville avec les sorcières du Moyen Âge. De même, forte de plus de 500 ans d’histoire, la Passion médiévale de Cervera est un autre événement majeur de la ville, qui invite les visiteurs à revenir à l’époque médiévale.

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Barcelone, ​​destination de festivals

Tout au long de l’année, plus de 160 festivals se donnent rendez-vous à Barcelone qui proposent les dernières tendances artistiques en cinéma, danse, littérature, design, art... De par leur popularité et projection internationale, le Sonar, festival de musique électronique et le Primavera Sound, de musique indépendante, se détachent du lot. L’agenda annuel de festivals musicaux inclut, en plus, de nombreuses propositions intéressantes comme le festival Barcelona Obertura Spring Festival, en mars, avec des concerts de grands interprètes nationaux et internationaux, tant dans les trois auditoriums barcelonais que sur différentes scènes emblématiques.

Pendant les mois de juin et de juillet auront lieu le Festival Jardins de Pedralbes, qui propose un répertoire varié de concerts à l’air libre, et le Festival Grec, le festival culturel d’été de Barcelone, qui propose du théâtre, de la danse, de la musique et des activités de rue. Le Salon International de la Bande Dessinée, le second le plus important au monde, est un rendez-vous obligé du printemps pour les amateurs du genre. Si vous aimez le manga, vous pouvez visiter le Salon du Manga de Barcelone, le second du classement européen. Le Loop Festival est consacré à l’art vidéo. Le 48 H Open House Barcelone est le rendez-vous principal de la ville avec l’architecture: plus de 200 bâtiments ouvrent leurs portes pendant un week-end. Le meilleur cinéma indépendant international contemporain est présent lors du Festival International de Cinéma d’Auteur de Barcelona-D’A. Et si vous aimez le monde de la musique, le festival In-Edit est un référent des films à thématique musicale. C’est seulement une sélection, le choix est vaste: choisissez votre festival et profitez-en !

Barcelone, ​​destination de festivals
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Route du Cister

Les régions de l’Alt Camp, la Conca de Barberà et l’Urgell montrent des paysages de terres fertiles qui ont attiré les moines cisterciens. Dans chacune d’entre elles, ils ont construit un monastère : Santes Creus, Poblet et Vallbona de les Monges. La route du Cister réunit les trois monastères dans un itinéraire circulaire qui suit le tracé du GR 175. Il est possible de le réaliser en différentes étapes soit en randonnée (105 km) soit en VTT (108 km).

Santes Creus a été un centre de pouvoir et de grande influence sous la couronne d’Aragon. Pere le Grand et Jaume II ainsi que sa femme Blanca d’Anjou ont voulu être enterrés à Santes Creus dans deux mausolées gothiques près de l’autel. Des pictogrammes à scanner nous apprennent les légendes médiévales associées à ce monastère situé sur les rives de la rivière Gaià.

Poblet, déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, se situe dans un environnement privilégié au pied des montagnes de Prades, proche des forêts et des sources d’eau fraîche. Un paysage méditerranéen avec de nombreux vignobles, des oliviers et des champs de céréales.

Vallbona de les Monges est le seul des trois monastères à se trouver dans un environnement urbain. Une concession qu’avait dû faire l’abbesse pour éviter la prohibition du Concile de Trente qui interdisait que les monastères féminins ne soient isolés. Avec Poblet, ce sont les deux monastères qui sont encore habités de nos jours.

Route du Cister
Route du Cister

Les régions de l’Alt Camp, la Conca de Barberà et l’Urgell montrent des paysages de terres fertiles qui ont attiré les moines cisterciens. Dans chacune d’entre elles, ils ont construit un monastère : Santes Creus, Poblet et Vallbona de les Monges. La route du Cister réunit les trois monastères dans un itinéraire circulaire qui suit le tracé du GR 175. Il est possible de le réaliser en différentes étapes soit en randonnée (105 km) soit en VTT (108 km).

Santes Creus a été un centre de pouvoir et de grande influence sous la couronne d’Aragon. Pere le Grand et Jaume II ainsi que sa femme Blanca d’Anjou ont voulu être enterrés à Santes Creus dans deux mausolées gothiques près de l’autel. Des pictogrammes à scanner nous apprennent les légendes médiévales associées à ce monastère situé sur les rives de la rivière Gaià.

Poblet, déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, se situe dans un environnement privilégié au pied des montagnes de Prades, proche des forêts et des sources d’eau fraîche. Un paysage méditerranéen avec de nombreux vignobles, des oliviers et des champs de céréales.

Vallbona de les Monges est le seul des trois monastères à se trouver dans un environnement urbain. Une concession qu’avait dû faire l’abbesse pour éviter la prohibition du Concile de Trente qui interdisait que les monastères féminins ne soient isolés. Avec Poblet, ce sont les deux monastères qui sont encore habités de nos jours.

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Cardona et la montagne de sel

Le Château de Cardona couronne le promontoire sous lequel se trouve la ville. Cardona a vécu son moment de splendeur durant le Moyen-Âge grâce au commerce du sel. Même si ce précieux minerai était déjà exploité au néolithique, c’est la “Carta de Población” de Cardona, où est stipulé le droit perpétuel d’exploitation du sel, qui a donné l’élan définitif à la prospérité de la ville. Les mines retrouvèrent une grande importance au début du 20ème siècle et elles ont fonctionné jusqu’en 1990. Après leur fermeture, un parc culturel a été créé afin de protéger l’ancienne exploitation minière. Aujourd’hui, il est possible de découvrir le Château de Cardona et le Parc Culturel de la Montagne de Sel, grâce à deux visites guidées et deux autres théâtralisées : La véritable histoire de la “Torre de la Minyona et Projet “Alquimia”: le secret du Liber Salis. Dans la première visite, on pourra découvrir les lieux les plus importants du centre historique comtal comme la collégiale de Sant Vicente et les légendes nées entre ses murs. Dans la visite de la mine, deux scientifiques explorateurs qui suivent les pas d’un alchimiste du quinzième siècle, nous accompagnent. C'est passionnant de se mettre dans la peau d’un mineur entrant dans des galeries à 86 mètres de profondeur ! Certaines scènes principales du film d’Orson Welles ("Falstaff") ont été tournées à Cardona.

Cardona et la montagne de sel
Cardona et la montagne de sel

Le Château de Cardona couronne le promontoire sous lequel se trouve la ville. Cardona a vécu son moment de splendeur durant le Moyen-Âge grâce au commerce du sel. Même si ce précieux minerai était déjà exploité au néolithique, c’est la “Carta de Población” de Cardona, où est stipulé le droit perpétuel d’exploitation du sel, qui a donné l’élan définitif à la prospérité de la ville. Les mines retrouvèrent une grande importance au début du 20ème siècle et elles ont fonctionné jusqu’en 1990. Après leur fermeture, un parc culturel a été créé afin de protéger l’ancienne exploitation minière. Aujourd’hui, il est possible de découvrir le Château de Cardona et le Parc Culturel de la Montagne de Sel, grâce à deux visites guidées et deux autres théâtralisées : La véritable histoire de la “Torre de la Minyona et Projet “Alquimia”: le secret du Liber Salis. Dans la première visite, on pourra découvrir les lieux les plus importants du centre historique comtal comme la collégiale de Sant Vicente et les légendes nées entre ses murs. Dans la visite de la mine, deux scientifiques explorateurs qui suivent les pas d’un alchimiste du quinzième siècle, nous accompagnent. C'est passionnant de se mettre dans la peau d’un mineur entrant dans des galeries à 86 mètres de profondeur ! Certaines scènes principales du film d’Orson Welles ("Falstaff") ont été tournées à Cardona.

Le Château de Cardona couronne le promontoire sous lequel se trouve la ville. Cardona a vécu son moment de splendeur...
Citadelle ibérique de Calafell

En 1983, les archéologues Joan Santacana et Joan Sanmartí ont lancé des fouilles dans la citadelle de Calafell, une colonie fondée au début du 6ème siècle avant Jésus-Christ. C'était probablement le village fortifié d’un seigneur de guerre de la tribu des Cessatani (Cessetani), des ibères qui vécurent dans le Camp de Tarragone. Entre 1992 et 1994, le village fut reconstruit avec l’aide de techniques d’archéologie expérimentale et de la muséographie didactique en suivant l’exemple du site de Ekertop, sur l’île suédoise de Öland. Durant la visite, nous pouvons monter sur les tours et les murailles et aussi entrer dans les maisons, les silos et les ateliers. On peut voir aussi des reproductions d’objets du quotidien de l’époque et on peut imaginer la vie quotidienne d’une communauté ibère. La citadelle fait partie de la Route des Ibères, un projet de tourisme rural lancé et coordonné par le Musée Archéologique de Catalogne.

Citadelle ibérique de Calafell
Citadelle ibérique de Calafell

En 1983, les archéologues Joan Santacana et Joan Sanmartí ont lancé des fouilles dans la citadelle de Calafell, une colonie fondée au début du 6ème siècle avant Jésus-Christ. C'était probablement le village fortifié d’un seigneur de guerre de la tribu des Cessatani (Cessetani), des ibères qui vécurent dans le Camp de Tarragone. Entre 1992 et 1994, le village fut reconstruit avec l’aide de techniques d’archéologie expérimentale et de la muséographie didactique en suivant l’exemple du site de Ekertop, sur l’île suédoise de Öland. Durant la visite, nous pouvons monter sur les tours et les murailles et aussi entrer dans les maisons, les silos et les ateliers. On peut voir aussi des reproductions d’objets du quotidien de l’époque et on peut imaginer la vie quotidienne d’une communauté ibère. La citadelle fait partie de la Route des Ibères, un projet de tourisme rural lancé et coordonné par le Musée Archéologique de Catalogne.

En 1983, les archéologues Joan Santacana et Joan Sanmartí ont lancé des fouilles dans la citadelle de Calafell, une colonie...
Pierre sèche – Route de la Caponata

Il fut un temps où des mains fortes et expérimentées se chargeaient des constructions rurales en assemblant simplement des pierres avec habileté en fonction de leur poids et de leur taille, sans utiliser aucun autre matériel. Ces baraques en pierre sèche servaient aux paysans pour se protéger de la pluie, pour garder leurs outils et pour protéger leurs animaux. En pleine route du Cister, à Pla de Santa Maria, on peut suivre la route de la Caponata, où nous allons retrouver des exemplaires de ce patrimoine au milieu des champs et des vignobles. C’est un chemin presque plat d’un peu plus de deux kilomètres qui peut se faire à pied ou à vélo. En plus des baraques, on y trouve des marnes et des constructions destinées à récupérer l’eau de pluie. En 2018, l’Unesco a inscrit l’architecture et la culture de la pierre sèche dans la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.

Pierre sèche – Route de la Caponata
Pierre sèche – Route de la Caponata

Il fut un temps où des mains fortes et expérimentées se chargeaient des constructions rurales en assemblant simplement des pierres avec habileté en fonction de leur poids et de leur taille, sans utiliser aucun autre matériel. Ces baraques en pierre sèche servaient aux paysans pour se protéger de la pluie, pour garder leurs outils et pour protéger leurs animaux. En pleine route du Cister, à Pla de Santa Maria, on peut suivre la route de la Caponata, où nous allons retrouver des exemplaires de ce patrimoine au milieu des champs et des vignobles. C’est un chemin presque plat d’un peu plus de deux kilomètres qui peut se faire à pied ou à vélo. En plus des baraques, on y trouve des marnes et des constructions destinées à récupérer l’eau de pluie. En 2018, l’Unesco a inscrit l’architecture et la culture de la pierre sèche dans la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.

Il fut un temps où des mains fortes et expérimentées se chargeaient des constructions rurales en assemblant simplement des pierres...
Valls : “Calçotades” et “Castells”

Le “calçot" est une variété d’oignon blanc typique de Catalogne. À l’origine, sa production se réduisait aux mois d’hiver mais sa popularité a fait qu’on puisse en manger désormais dès le mois de novembre jusqu’au printemps. La tradition veut qu’il soit grillé sur un feu préparé avec les sarments des vignes récupérés après qu’elles aient été taillées. Quand la partie extérieure des “calçots" est noire, on les enveloppe dans du papier journal pendant quelques minutes afin qu’ils terminent de cuire et qu’ils restent chauds. On les mange avec les mains : on tire sur l’enveloppe extérieure vers le bas avec les doigts et puis on les trempe ensuite dans une sauce Romesco. Le repas se poursuit généralement avec des grillades. Le “calçot" de Valls est estampillé d’une Indication Géographique Protégée. La fête de "La Calçotada" est célébrée le dernier dimanche de janvier. Au programme, un concours de “calçot", avec un record de plus de 300 calçots mangés par une seule personne !

Valls est aussi une des capitales des “castells". On y trouvera bientôt le musée Casteller de Catalogne. Ce projet est l’œuvre de Dani Freixas, prix national d’architecture. Dans presque 3000 mètres carrés, on pourra découvrir, grâce à une technologie audiovisuelle avancée, la complexité de la construction de ces tours humaines de plus de 10 niveaux. On pourra y découvrir aussi l’émotion que ressentent les nouveaux arrivants des “colles” (groupe de Castellers) durant les “Diades”. Si on a la chance d’être là lors d’une de ces journées, sur une des places des Castellers, ce sera sans aucun doute une des expériences les plus passionnantes que l'on puisse vivre en Catalogne.

Valls : “Calçotades” et “Castells”
Valls : “Calçotades” et “Castells”

Le “calçot" est une variété d’oignon blanc typique de Catalogne. À l’origine, sa production se réduisait aux mois d’hiver mais sa popularité a fait qu’on puisse en manger désormais dès le mois de novembre jusqu’au printemps. La tradition veut qu’il soit grillé sur un feu préparé avec les sarments des vignes récupérés après qu’elles aient été taillées. Quand la partie extérieure des “calçots" est noire, on les enveloppe dans du papier journal pendant quelques minutes afin qu’ils terminent de cuire et qu’ils restent chauds. On les mange avec les mains : on tire sur l’enveloppe extérieure vers le bas avec les doigts et puis on les trempe ensuite dans une sauce Romesco. Le repas se poursuit généralement avec des grillades. Le “calçot" de Valls est estampillé d’une Indication Géographique Protégée. La fête de "La Calçotada" est célébrée le dernier dimanche de janvier. Au programme, un concours de “calçot", avec un record de plus de 300 calçots mangés par une seule personne !

Valls est aussi une des capitales des “castells". On y trouvera bientôt le musée Casteller de Catalogne. Ce projet est l’œuvre de Dani Freixas, prix national d’architecture. Dans presque 3000 mètres carrés, on pourra découvrir, grâce à une technologie audiovisuelle avancée, la complexité de la construction de ces tours humaines de plus de 10 niveaux. On pourra y découvrir aussi l’émotion que ressentent les nouveaux arrivants des “colles” (groupe de Castellers) durant les “Diades”. Si on a la chance d’être là lors d’une de ces journées, sur une des places des Castellers, ce sera sans aucun doute une des expériences les plus passionnantes que l'on puisse vivre en Catalogne.

Le “calçot" est une variété d’oignon blanc typique de Catalogne. À l’origine, sa production se réduisait aux mois d’hiver mais...

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À la recherche de l’histoire

Partie 3

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Partie 4

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Partie 5

Du surréalisme au modernisme

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